mardi 2 juillet 2013

Un vernis non merci


La semaine dernière, les soldes ont commencé dans nos contrées. Dès le premier jour, je suis allée au Séphora en espérant y trouver d'aussi chouettes choses que l'été précédent.

Premièrement, j'ai déchanté. Les grands bacs remplis de produits à prix cassés n'étaient pas aussi nombreux, loin de là. Les marques étaient nettement moins variées (ni Benefit ni Urban Decay, contrairement à l'an dernier), ainsi que les produits en eux-même.

Au Séphora près de chez moi, on pouvait surtout s'acheter du vernis.

J'en ai donc acheté quatre. Les vernis de la marque étaient à un euro et, là j'ai eu de la chance, il restait des Opi de la collection James Bond à prix soldés. J'ai acheté le Tomorrow never dies, un violet bleuté somptueux dont je ferai une critique quand j'aurais fait une jolie manucure et de belles photos. Avant les callendes grecques, il est permis d'espérer. Ensuite, j'ai acheté trois vernis Sephora. Le Heavy Metal Groupie, un bleu violacé mat qui fait penser à de l'encre, le Night Spirit, un argenté métallisé avec des paillettes et le Any way anywhere, du caca à tartiner dont je vais vous parler plus amplement, parce que dans le genre flop en matière de vernis, il a du level.



Dans le flacon, il est drôlement joli : or pâle avec des machins scintillants. Décrit comme un "mat nacré" sur le site, il est en fait, à l'application… heu. Excusez-moi, je prends mon air perplexe en me grattant la tête. Disons-le franchement, il est plus beau dans le flacon que sur les ongles. En premier lieu, il est très épais. Les pinceaux Séphora étant déjà courts et larges à la base, ça ne facilite guère la pose. On en met partout avant d'avoir eu le temps de dire ouf. Ensuite… le résultat est juste vilain. C'est un beige sable mat qui scintille que couic, avec en plus les paillettes qui font comme des sortes de grains à la surface des ongles. C'est comme si tu allais à la plage, que tu t'étalais une belle quantité de colle sur les griffes avant de plonger les doigts dans le sable. C'est. Moche.

Et s'il n'y avait que ça… la tenue est pourrie. J'ai fait ma manucure dimanche soir devant la télé : soin durcisseur, deux couches du vilain vernis, une couche de top coat dans l'espoir que ça brille un peu, cet effet sable mat me faisant saigner des yeux. Lundi matin, donc le lendemain, je vais étendre ma lessive dehors. Genre, l'activité qui te flingue les ongles, secouer un T-shirt fraîchement lavé avant de le mettre sur le séchoir. Et après ça… vernis écaillé. C'était encore plus moche et, manque de pot, je n'avais plus de de dissolvant. J'ai donc dû attendre d'en racheter et, cerise sur le gâteau, c'est une galère terrible à enlever. Je pensais avoir touché le fond avec les vernis pailletés Claire's mais là, c'est pire. En gros, tu frottes ton coton imbibé de dissolvant comme si tu enlevais les toiles d'araignées et le vernis est intact. Une vraie catastrophe.

Du coup, je ne sais pas quoi faire de ce vernis et heureusement que je ne l'ai pas payé cher.

Namaste !

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