dimanche 25 août 2013

C'est du sang dans la douche ? Non, c'est Sangria…

Au tout début du mois, la marque Lush a lancé une nouvelle "campagne éthique" qui s'est manifestée sous deux aspects : premièrement, un événement était organisé dans différentes boutiques en France et au Luxembourg et deuxièmement, un produit exclusif était mis en vente et dont le prix hors taxe était reversé à une association. L'entreprise étant particulièrement engagée en faveur des droits des animaux, c'est vers un combat contre la corrida qu'elle s'est tournée cette fois-ci.

J'en profite pour faire une petite parenthèse : je partage la politique de Lush sur certains aspects éthiques : expérimentation animale, port de la fourrure, corrida, abus écologiques divers, tout ça sont des causes respectables auxquelles ils faut porter une grande attention. Cela étant, les événementiels et autres campagnes publicitaires organisées par la marque me dégoûteraient presque de ce genre de combats : sans tenir aucunement compte des personnes sensibles et des enfants (et c'est une femme qui n'aime pas les enfants qui vous parle), Lush nous impose images et mises en scènes choquantes sous prétexte que les gens doivent savoir. Cette pédagogie façon PETA, outrancière et qui n'explique rien, me déplaît profondément, ce qui fait que, après avoir eu maille à partir avec certains membres de la page Facebook de l'entreprise, je ne me mêle plus de ce genre de choses si le produit vendu ne m'intéresse pas.

J'ajouterais à cela que ce genre de campagne a tendance à déranger les Britanniques eux-mêmes : les commentaires concernant le nouveau Lush Times paru outre-Manche sur le forum international sont sans équivoque : les photos de lapins morts et de la femme au dos transpercé par un hameçon pour souligner la violence de la pêche aux cétacés ont choqué, et certains membres préfèrent jeter leur exemplaire du catalogue que de le laisser à la portée d'enfants ou de voir eux-mêmes ces photos.

Bref. Fin de la parenthèse.

Si l'événement organisé en boutique invitait les riverains à admirer le spectacles de vendeuses (les hommes étant minoritaires) vêtues de blanc, couvertes de faux sang et soi-disant transpercées de ce machin rouge et jaune arboré par les toréadors, le produit mis en vente était un gommage solide. Une demi-sphère rouge au sucre appelée Sangria.


Sangria, « le petit frère de Scratch » est un exfoliant rouge au sucre tout droit inspiré du sang qui coule malheureusement dans les arènes !Cet exfoliant au parfum d’orange, de bois de rose et de bois de santal vous laissera la peau toute douce….En achetant Sangria, spécialement créé pour cette campagne, vous aidez l'association ANIMALSACE à perpétuer leur combat pour l'interdiction de la corrida en France et en Europe. En effet la totalité des ventes de ce produit (hors TVA) leur sera reversée. Attention, il est en édition très limitée ! :-)
Source - Lush.fr

Cet exfoliant est vendu 2 euros, ce qui, pour un produit Lush, est très bon marché. Une demi-sphère permet quatre utilisations si on fait attention.  J'ignore si on le trouve encore en boutique mais il est toujours disponible en VPC, la marque ayant paré à toute éventualité pour éviter la rupture de stock prématurée. 

Pour tirer une utilisation maximale de Sangria, comme de tous les exfoliant solides Lush (il ne reste que Scratch dans la gamme courante, mais on en trouve un tous les ans dans la collection de fin d'année), il faut le couper en morceaux et n'emporter dans la douche que la partie que l'on compte utiliser. Sangria se coupe facilement en quatre avec un bon couteau et un quart suffit pour un gommage complet.

Son odeur est exactement la même que celle du Père-Noël des Sables, l'exfoliant vendu l'an dernier pour les fêtes et que l'on retrouvera très probablement cette année : de l'orange sanguine ultra-sucrée façon boisson énergisante. Ce parfum peut très vite monter à la tête mais comme il ne tient pas sur la peau, ça reste supportable. Il s'écrase facilement une fois qu'il est mouillé et, utilisé en léger massage, il gomme la peau en la grattouillant sans l'abîmer. Sa spécificité, et ce qui en fait un produit phare dans cette lutte contre la corrida, c'est que le colorant rouge qu'il contient… met du rouge partout. Ça part à l'eau, aucun souci de ce côté-là mais une fois le gommage effectué, on a l'impression de rejouer Carrie au bal du Diable dans sa salle de bains :

J'exagère peut-être un peu mais pas tant que ça.

Après rinçage, plus de trace de rouge, ni sur la peau ni dans le fond de la douche, même si un coup d'éponge n'est pas à exclure éventuellement. La peau est certes exfoliée mais ce gommage, quoiqu'agréable et agissant comme un petit coup de fouet, n'est pas exceptionnel. C'est plus un gadget permettant de faire une bonne action qu'un produit sensationnel qui changera la vie de vos épidermes.

Namaste !


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