L'entreprise est surtout connue pour ses collections de fards. Les deux premières Naked se sont arrachées à leur sortie et la marque a été, je crois, pionnière en matière de palettes "do it yourself", avec des trous dans lesquels intégrer nos teintes favorites. Cette année, Urban Decay a surfé à n'en plus finir sur la vague du naturel : palette Naked basics (six fards dont cinq mats), fond de teint, blush et gloss Naked, bref… on sentait venir l'essoufflement. Si la sortie de kits complets (des tout-en-un pour paupières, lèvres et joues) se fait attendre dans nos contrées, si la palette Vice 2 en fait couiner plus d'une avec toutes ses couleurs… Urban Decay a sorti, à la rentrée, des nouveaux rouges à lèvres et des vernis à ongles en grand format, par opposition aux kits de mini-flacons qu'on voyait apparaître en exclusivité de temps en temps (les derniers du genre étant, comme par hasard, des Naked).
Voici mes acquisitions, faites en deux mois (je ne fume plus mais je n'en roule pas davantage sur l'or). J'aime beaucoup les emballages, surtout le flacon de vernis avec sa tête de mort sur le bouchon. C'est élégant et l'alliance paradoxale entre sobriété et bling-bling est juste parfaite.
Les vernis n'existent qu'en deux teintes : Vice et Addiction. J'ai acheté le Vice, dont la teinte pourpre me ravissait. J'avais lu par ailleurs que c'était un très bon dupe d'un certain Chanel testé par MyBeauty et coûtant près de dix euros de moins. La teinte Addiction est un "bête" gris acier que j'ai trouvé assez ordinaire, par ailleurs je préfère, en teinte approchante, mon Excalibur A-England, plus clair et bien plus joli. Vice, donc, donne ceci :
Ouais bon. Je suis toujours une quiche en photo, mais ça vous donnera peut-être une idée. Outre la couleur, c'est un très bon produit dont je suis tout à fait satisfaite. Le pinceau, long et fin, permet une application précise pour peu qu'on ne soit pas un boulet. Sa tenue est, avec une couche de top coat, des plus correcte, environ trois ou quatre jours avant qu'il ne commence à s'écailler. Il est opaque en deux couche… et en n'égouttant pas trop le pinceau, sinon il risque d'être un peu terne. C'est là son seul défaut, outre cela il est des plus sympathiques. Ce vernis coûte 16€ au Séphora mais je l'ai eu à moins cher avec une réduction.
La gamme de rouges à lèvres, nommée Révolution, comprend seize teintes. Avant toute chose, je vous conseillerais si le produit suscite votre intérêt d'aller les tester en magasin. Telles qu'elles sont montrées sur le site Internet, les couleurs n'ont pas grand-chose à voir avec la réalité. C'est un peu contrariant mais… force a été de le constater pour moi. Bref, ceci étant, il y en a pour tous les goûts : du coloré, du nude (b'ah oui, vague Naked toujours, y a même deux teintes portant ce nom), du glamour, du rock and roll. De mon côté, j'ai acheté deux teintes : Lovelight et Venom.
Venom est le Rouge de la Discorde, si je puis dire. En swatch et dans le tube, il est violet. Sur le Net, il est même encore plus sombre. Et sur moi, il est… framboise-secrétaire-années-80. Ça ne me va pas, j'ai juste l'air vulgaire, option dix-ans-de-plus. J'envisage donc de le refourguer à une amie si elle le veut bien, sinon, en le travaillant avec un autre rouge, je pourrai peut-être en faire quelque chose. Ce n'est pas un flop, c'est entièrement ma faute, j'aurais dû le tester vraiment sur moi avant de l'acheter. Boulette.
Le Lovelight, par contre, est devenu mon Précieux. On ne le voit pas beaucoup sur le swatch, mais c'est un beige discret et légèrement pailleté qui réhausse la couleur naturelle des lèvres, le résultat étant très joli. J'en suis, quitte à faire un énième jeu de mots moisi, mordue.
Ces rouges à lèvres sont vendus 19 euros chez Séphora.
Namaste !
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